A corps perdu

à corps perdu roman

Le pitch de l’éditeur

Accusé d’avoir commis un crime monstrueux, Sacha profite d’un transfert en ambulance pour s’évader de prison Pas le temps d’hésiter : la montagne sera sa planque. Surtout qu’il a été élevé pour survivre seul en milieu hostile.

Mais lorsque l’étau se resserre, Sacha doit se confronter à un choix difficile : faire confiance à quelqu’un pour la première fois de sa vie…

Un roman publié par Didier Jeunesse en 2021. L’illustration de couverture est de Frédérique Renoust.

La notice de la BNF : Bravo ! Un récit prenant, autour du corps, de sa perception et de ses limites. 

Ce que les lectrices et les lecteurs de Babélio en disent :

Jangelis :

Je ne suis pas près d’oublier Sacha. Et Océane, Hector, Lali, Marmot.
Quel roman ! Construit comme un puzzle, chaque chapitre ajoute une pièce, qui nous permet de deviner peu à peu le motif final.

Difficile donc d’en parler, au risque de trop en dévoiler.
En outre, aucun de mes mots, aucun résumé, ne pourrait parler suffisamment bien de la beauté de ce roman, de son intérêt, de sa profondeur, de son émotion.

Les papotis de Sophie :

Lentement, l’autrice construit son décor, amène ses personnages, distille des informations, un vrai polar réaliste avec un contexte de violence, physique, verbale de grossophobie, de contexte sanitaire. Une intrigue atypique avec de beaux liens qui se tissent entre les personnages et le lecteur. Un Sacha que l’on garde dans sa tête un bon moment.

EsseG71 :

Waouh ! Ça c’est ce qui s’appelle un thriller ! Sur fond d’actualité plus que chaude.

Océane est grosse. de quelque manière qu’on le formule, la réalité est là. Sans doute pour cette raison, cela fait d’elle une jeune femme à part. Louise aussi est à part : sa beauté exclut la moindre confiance en son talent de journaliste. Et enfin, Sacha, lui, n’est pas à part, il est carrément en dehors.

Road trip sur fond de pandémie, de survivalisme et d’évasion, je n’ai pas lâché ce roman d’un bout à l’autre. Gros coup de 💜

Leslivresdemmy

Une fois de plus, Muriel Zürcher confirme son immense talent d’autrice, en ménageant un suspense fou, en tissant petit à petit des liens entre les personnages, en nous permettant de nous attacher à eux. On aimerait serrer dans nos bras ce fantastique Sacha, pauvre gosse élevé par un père complètement obsédé par ses idées. Son éveil progressif à l’empathie, guidé par une non moins formidable Océane, est admirablement décrit. Tout est dosé parfaitement dans cette histoire, du début à la fin. C’est un gros coup de coeur

CDIcollegeGuisthau :

La thématique de la masculinité et au delà de la manière de « se protéger » de ce qui pourrait survenir en évitant tout sentiment jusqu’à une forme de déshumanisation est très intéressante. Peut-on protéger quelqu’un en lui apprenant à désaimer ? Et cela est il une preuve d’amour ? Peut-on être cruel par amour ? Peut-on vivre sans aimer ou ne serait-ce que partager parfois la condition humaine avec d’autres humain·es ? J’ai vraiment été sensible à la petite lumière intérieure que l’on perçoit chez Sasha, qui le guide pour supporter ce qu’il vit et ressenti sa douleur quant à ses sentiments envers son père… 

MuBoDoc :

J’ai beaucoup aimé le rythme du récit qui nous fait déplacer dans l’espace au gré des cachettes de Sacha et dans le temps avec le récit depuis sa petite enfance. le contexte sanitaire mais aussi la thématique de l’effondrement qui est une des alternatives envisagées au dérèglement climatique et à l’atteinte de la biodiversité rend ce récit très contemporain.